Master Finance : Que faut-il savoir avant d’intégrer un master en finance ?

Valider sa licence et présenter sa candidature à un master, c’est décider sur son avenir professionnel. Toutefois, obtenir son master en finance est plus ou moins difficile selon les écoles que l’on vise, et les villes où l'on souhaite étudier. De base, le système de sélection est déjà différent de ce qui se fait généralement dans l’univers post-bac, et les entretiens s’apparentent de plus en plus à des entretiens de stage. C’est pourquoi, il est nécessaire de bien s’informer en amont.

Vision transversale des formations pour un master finance des grandes écoles

Les formations en master finance sont distinctes selon les écoles que l’on vise, mais ils souvent structurés de la même manière : très généralistes et proposent des cours autant en finance de marché qu’en finance d’entreprise. Des masters en grandes écoles tels que MSC in international finance HEC, techniques financières ESSEC, et mastère spécialisé en finance ESCP offrent des cours très diversifiés, avec notamment des intervenants professionnels des grandes banques internationales, et répondant aux problématiques d’actualités de l’univers de la finance. Aussi le plus gros atout de ces masters finance est clairement l’image de marque, la réputation des écoles. Le recrutement auprès de ces écoles est la priorité des responsables Rh des sociétés les plus sélectives. La situation du marché actuel rend quasi obligatoire le fait de sortir d’une grande école ou « école cible », afin de se donner le maximum de chances de passer les étapes d’entretien des banques anglo-saxonnes et françaises élitistes par exemple.

 

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Un processus de sélection différents selon l’établissement choisi

Concernant le processus de sélection, il faut se mettre dans la tête que le nombre d’admis représente 25% du nombre de candidature.

Première étape : constituer son dossier de candidature avec les bulletins scolaires, la lettre de motivation toujours manuscrite et le cv, une lettre de recommandation par un enseignent et un maitre de stage, le score Mage ou GMAT, et enfin, la validation du TOEIC pour prouver de son niveau d’anglais, langue internationale de prédilection dans le secteur de la finance. Il faut savoir que les préparations sont très chronophages. Egalement, prendre en compte notamment les temps de révisions pour s’assurer de réussir les scores Tage Matge (viser un score de 300) ou GMAT, et le TOEIC (viser un score de 850) pour ceux qui ne l’aurait pas encore. Entamer la préparation du dossier deux mois avant la date limite d’envoi devrait être suffisant pour ne pas se faire débordé et éviter le rush de dernier moment.

Deuxième étape : préparer son entretien. Ils existent plusieurs formats selon l’école choisie, mais ce qui reste déterminant reste le présentation d’un projet professionnel solide. Un entretien d’une heure environ où le recruteur se focalisera sur des questions sur les motivations du candidat, sur son projet professionnel, et essentiellement sur son niveau de connaissances sur des sujets d’actualités économiques et financières. Privilégiez donc la préparation des réponses avant de venir à l’entretien pour mettre toutes les chances de votre côté. Un entretien court de 15 à 20 minutes, où le recruteur se focalisera beaucoup sur des « brain teasers » (jeux pour stimuler le cerveau du candidat), et des questions sur la finance, mais aussi des sujets plus scolaires tels que les mathématiques et les statistiques.

Beaucoup d’établissements requièrent aussi le passage d’un concours d’entrée avec notamment des tests écrits ( qcm sur la culture général et l’anglais ) et un oral de 30 minutes.